LES RAISONS DE CE PROJET


Le frelon asiatique est arrivé accidentellement en France en 2004 et avait colonisé, en janvier 2020, sur tout l'Hexagone, à l’exception du Bas-Rhin, du Territoire-de-Belfort et de la Corse. On le retrouve aussi désormais en Espagne, au Portugal, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et jusqu’en Angleterre. Cette espèce invasive a été classée comme « danger sanitaire de 2e catégorie » en France en 2012.

L’union européenne l’a quant à elle classé « nuisible » en juin 2016. Mais le frelon asiatique continue sa progression, contribuant au déclin des abeilles mellifères et des pollinisateurs sauvages.

 

 

Un prédateur de pollinisateurs

D’une part, il est lui-même un pollinisateur, il vient donc empiéter sur les niches écologiques des pollinisateurs autochtones. D’autre part, il est un prédateur pour nombre d’entre eux : deux tiers de son alimentation est composée d’hyménoptères, dont la moité d’abeilles mellifères. 

Des désinsectiseurs sont donc sollicités par des apiculteurs, des particuliers et des collectivités pour détruire les nids qui menacent les ruchers ou la sécurité des riverains, dans ou près des écoles et dans les jardins publics notamment. Ces professionnels utilisent des insecticides de synthèse puissants (la perméthrine et ses dérivés) délétères pour les autres animaux sauvages comme domestiques et la santé humaine. 

 

Trouver une solution propre et efficace

Il est donc apparu nécessaire à POLLINIS de se saisir de cette question et de développer : 

- une stratégie sans pesticides, en cohérence avec ce que l’association défend concernant les pratiques agricoles. 

- une approche basée sur le nid plutôt que l'insecte lui-même

- une approche holistique qui englobe les trois étapes de la lutte : la détection des nids, leur signalement et leur destruction.